FOIRE AUX QUESTIONS
Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question, n’hésitez pas à me l’envoyer par email sur contact@jholi.fr
Faites-vous des soldes ?
Les prix que nous pratiquons sont peu margés, donc nous laissent peu de marge de manœuvre pour vous proposer des réductions. Nous avons donc pris parti pour le moment de ne pas faire de soldes. En revanche nous proposons parfois des préventes à prix réduit lorsque nous sortons un nouveau produit, mais en échange il vous faudra être patient pour la livraison. Soyez informés en vous inscrivant à notre newsletter en bas à droite de notre site
Que signifie jholi ?
jholi c’est un mélange de Holi, la fameuse fête indienne des couleurs et du prénom Olivia (comment cela égocentrique ?) La prononciation « jholi » veut aussi dire sac en Hindi. (Si je vous dis que c’est un hasard, vous me croirez ?)
Vous vous dites équitables mais avez-vous des labels pour le prouver ?
Effectivement, la première chose à laquelle on a pensé lors de la création de la marque c’était absolument de la labelliser comme gage de notre engagement et de notre qualité. Mais cela s’est avéré plus compliqué et moins attractif que prévu. Tout d’abord, il faut un certain temps d’ancienneté, au moins deux années d’excercices pour la plupart, ce que nous n’avons pas. Ensuite, nous pourrions prétendre au label WFTO mais il faudrait, entre autres, pour cela citer le nom de notre atelier et ce n’est généralement pas quelque chose qui se fait de partager ses sources. Puis pour finir, les labels ont un coût, ce n’est pas gratuit et comme nous vendons au prix juste, nous contrôlons vraiment chaque dépense, ce n’est pour l’instant pas un investissement vital. Nous réétudierons la question dans quelque temps car il est vrai que c’est plus facile pour le consommateur de s’y retrouver mais du coup ce n’est pas encore d’actualité. Et comment nous nous assurons alors du côté équitable ? Et bien nous rencontrons et sélectionnons les ateliers qui offrent des bonnes conditions à leurs artisans. Nous essayons de vous faire partager aussi le processus pour que vous puissiez aussi voir avec nous tout cela.
Marque équitable, responsable... Qu'est que cela signifie ?
Être une marque responsable et équitable peut se définir en quelques points. Certains vont vous paraître peut être « ridicules » mais malheureusement, ce ne l’est pas partout. En France, nous n’avons pas ces problèmes car les conditions de travail sont très encadrées. À l’étranger et majoritairement hors de l’Europe, ce n’est pas le cas, elles sont parfois non existantes, non respectées ou non contrôlées.
Les points que nous garantissons :
– Nous créons des opportunités de travail, notamment auprès de petites communautés, des gens en marge de la société. En effet, ils ont le talent et les compétences mais peu de visibilité. En travaillant avec eux, nous leur permettons de les faire grandir.
– Nous garantissons un salaire juste à nos artisans, c’est à dire à un prix qui leur permet de leur assurer une vie décente ainsi qu’à leur famille. Le salaire « juste » est un sujet complexe à calculer, donc pour être honnête c’est d’ailleurs pour ça que dans un premier temps nous n’avons travaillé qu’avec des ateliers labellisés WTFO. Nous ne négocions que très peu les prix annoncés par nos ateliers et le salaire d’un artisan travaillant pour jholi est en moyenne plus élevé de 37% que le salaire minimum indien.
– Nous garantissons des bonnes conditions de travail à nos artisans avec des horaires convenables et des bonnes conditions de sécurité. Notre principal atelier, avec qui nous produisons la majorité de nos sacs, ont d’ailleurs créé un fond de soutien pour leurs artisans qui, par exemple, donne la possibilité à leurs enfants d’avoir des cours de soutien gratuit.
– Nous développons une relation de travail « saine » et stable avec nos fournisseurs. Nous essayons de comprendre les problèmes, trouver des solutions ensemble pour éviter des annulations coûteuses pour tout le monde. C’est pour cela d’ailleurs que les productions sont souvent plus espacées ou qu’il y a parfois des ruptures de stock, car elles sont plus « réfléchies ».
– Nous rappelons bien évidemment, qu’il n’y a pas d’enfants et que personne n’est forcé à travailler.
Et pour finir c’est faire un travail sur le respect de l’environnement, c’est à dire faire de son mieux pour réduire son impact sur la planète. Tous nos pochons (pour livrer vos sacs) sont en coton bio (et toujours produit équitablement évidemment), tous nos documents, flyers, étiquettes sont imprimés sur du papier recyclé et non blanchi (ce qui limite les traitements chimiques).
Je précise seulement que nous ne nous revendiquons pas en tant que marque éco-responsable, puisque l’ensemble de nos tissus ne sont pas encore issus de matières naturelles, bio, ou recyclées. Nous pourrons aller dans cette direction que lorsque nous produirons des plus grosses quantités et que nous serons en mesure de produire nous même nos propres tissus. Ce qui n’est pas encore le cas puisque nous sourçons des tissus déjà existants.
Est-ce que vous trouvez que c’est vraiment une bonne idée de produire en Inde ?
Bien sûr, en fait nous pensons qu’il n’y a pas de mauvais pays pour produire sur la planète. En revanche ce qui est important, c’est de le faire BIEN et d’essayer de faire le BON produit. Le faire bien, c’est respecter ses employés et les conditions de production. Si déjà toutes les exploitations faisaient cela, ce serait une avancée formidable pour les droits humains. Faire le bon produit, c’est regarder et comprendre les ressources du pays en question pour faire naître un produit qui a du sens et qui ne demandera pas de multiplier les allers-retours de production. Quelques exemples : l’Inde est producteur de coton bio alors qu’il n’y a à ce jour aucune exploitation en France ! (oui c’est fou..). Alors finalement, nous pensons que ce n’est pas une mauvaise chose de faire un tee-shirt biologique là-bas. En revanche, réaliser une marque de sous vétement avec de la jolie dentelle, par exemple au Brésil, qui n’a aucun d’atelier de soierie, ni (à notre connaissance) de savoir faire dans la dentelle, n’aurait aucun sens alors que nous avons tout ce qu’il faut à Lyon. En fait la question est vraiment complexe et faire le produit parfait dans le bon pays n’existera pas ou demande une tenacité extrême. Nous ne nous revendiquons pas experts sur ce sujet mais au moins vous avez la garantie que nous ne ferons pas n’importe quoi dans notre production.
Où vendez-vous vos produits ?
Puis-je en savoir plus sur votre projet associatif ?
Avec grand plaisir ! J’ai connu un peu par hasard les associations Project Why et Enfances indiennes. Pauline, une amie, que j’ai rencontrée à Delhi, avait fait une mission humanitaire dans leur centre. J’ai adoré ce qu’ils faisaient et je les ai alors contacté. Ils ont une superbe équipe et à ma grande surprise la fondatrice parle un parfait français, c’est assez impressionnant ! Ils donnent des cours gratuitement à des enfants, les nourrissent, s’occupent des personnes en situation de handicap et forment des femmes pour leur permettre d’être le plus autonomes possible. J’ai eu vraiment un coup de coeur pour ce dernier programme qu’ils ont mis longtemps à lancer car finalement acquérir la confiance des femmes n’était pas si simple. Ils m’ont aussi expliqué que ce programme avait maintenant du succès, qu’il y avait même une liste d’attente et qu’ils espéraient avoir plus de moyens pour le développer. J’ai donc décidé de les aider à ma façon en reversant une petite partie des bénéfices à ce programme. Je ne vais pas vous cacher que les bénéfices ne vont être gros de suite… Donc en attendant, je les aide à développer leurs réseaux sociaux pour qu’ils aient le plus de notoriété et donc de possibles donateurs.
Pourquoi y a t'il deux associations sur le programme ?
Enfances indiennes est une association française qui soutient à 100 % l’association indienne Project Why. L’association Enfances indiennes permet de sensibiliser les français à leur cause et de rassembler des dons (car les associations ne tiennent que grâce à cela) pendant que Project WHY est sur le terrain.
Puis-je fe faire un don directement aux associations ?
Bien sûr et merci de cette initiative, vous pouvez le faire sur le site d’Enfances indiennes.
Quelle sera la suite pour jholi ?
Nos objectifs sur le court terme sont d’assurer la pérénité de jholi et la production que nous avons mis en place. Une fois cela acquis, nous avons déjà mille et une idées et points d’améliorations en tête ! (Oui ça fuse !) .
Nous souhaitons tendre vers une marque plus éco-responsable en utilisant des matières plus green dans nos doublures
Nous souhaitons développer le programme #EmpowertIndianWomen. Former les femmes c’est très bien, les aider en leur donnant du travail, c’est encore mieux ! Si par la suite elles pouvaient avoir le choix de participer à l’aventure jholi et que nous puissions les rémunérer, ce serait une belle réussite.
Nous aimerions développer la gamme jholi et vous proposer en plus des sacs, des accessoires comme des bijoux ou de la papeterie.
Comment choisissez-vous vos matières ?
J’ai chiné les tissus et les cuirs déjà existants directement sur les marchés de Delhi, où j’ai passé 3 mois pour développer les prototypes. J’ai fonctionné au coup de coeur et en privilégiant le coton. Les tissus jholi sont donc déjà existants et ne sont pas propres à la marque jholi.
Est-ce que vos tissus sont éco-responsables ?
Les tissus que nous avons dans notre première collection sont des tissus déjà existants que nous avons trouvé sur des marchés de textile à Delhi. Je les ai choisi au coup de coeur et en essayant d’éviter le polyester le plus possible. Connaître leur provenance, ainsi que leur processus de fabrication, est compliqué à mon niveau. Les fournisseurs achètent en gros à d’autres fournisseurs et le partage d’infos n’est pas encore le bienvenu…. Ceci sera vraiment un point d’amélioration de jholi dans le futur pour vous proposer des produits qui respectent l’homme et l’environnement le plus possible.
Est-ce du vrai cuir ?
Oui, c’est du vrai cuir de vache. Ce cuir vient d’Inde. Comme les tissus, la tracabilité du cuir n’est pas évidente car nous l’achetons en stock dans les marchés de cuir même si nos fournisseurs nous garantissent leur provenance. À mon niveau de petite marque, je ne peux pas exiger de clause ethique et environnementale à mes fournisseurs. Ceci sera aussi un point d’amélioration : vous proposer un cuir avec une vraie traçabilité ou une alternative.
Puis-je retourner mon article ?
Vous pouvez retourner gratuitement en France votre article sous un délai de 14 jours dès réception de celui là, même ceux achetés sur Ulule. Ce que nous vous demanderons comme faveur c’est de nous expliquer ce qui vous a contrarié ou déçu : quelque chose vous a déplu ? Dites le nous par mail ! Notre marque se construit avec vous alors vos retours sur nos produits sont précieux ! Les retours dans un autre pays sont à votre charge.
Où puis-je vous contacter ?
Pour l’instant, nous n’avons pas les moyens d’avoir une hotline donc nous sommes joignables uniquement par mail contact@jholi.fr. Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes très réactifs !
Qui se cache derrière jholi ?
Et bien… moi : Olivia ! J’ai créé la marque et designé les sacs et je vais mener ce bateau !
Et en écrivant cette réponse, j’ai réalisé que j’avais finalement réussi à embarquer avec moi quelques moussaillons dans cette aventure.
Alors en France, il y a tout d’abord Marine, qui m’aide à developper mes réseaux sociaux. Camille, mon ancienne collègue, a réalisé mon logo et site internet. Puis il y a mon amie designer, Mona, qui peut réaliser des croquis professionnels plus poussés si besoin et qui supporte gentiment toutes mes questions (T’en penses quoi ? Tu aimes ça ? C’est pas trop grand … ?) !
Ma petite soeur Sophie me soutient pour tous les supports graphiques et avec Marie, mon amie depuis …23 ans(!), s’occupe de mes relations presse.
En Inde, Nidhi, la designer de l’atelier m’a accompagné sur les marchés et a mené d’une main de maître la réalisation des prototypes avec Arvind et Priyanka, le couple adorable qui dirige l’atelier.
Grâce à Instagram, j’ai rencontré un super photographe indien, Piyush, avec lequel j’ai réalisé le shooting photo dans des conditions un peu rock and roll à Delhi ! Et enfin, pour poser devant l’objectif, Clara et Laure, deux françaises vivant à Delhi, ont accepté ce rôle avec brio alors qu’elles ne sont pas du tout professionnelles.